CR Concerts

Compte rendu écrit par Phil Debray. Merci à lui 😉 .

Je ne compte plus les fois où j’ai vu Saxon. Aller les voir relève pour moi de l’obligatoire même si je reconnais avoir manqué leur dernier passage lors de la tournée Thunderbolt. Comme beaucoup d’autres concerts, je n’avais pas prévu d’y aller car ces derniers temps, on ne peut pas dire que je n’en avais pas fait.

Initialement prévu le 2 octobre dernier, ce show avait été reporté suite à une inondation du Trianon ( 😯 ) au 9 décembre avec non pas Diamond Head en 1ère partie mais Victory, le groupe de l’ex-guitariste d’Accept, Herman Frank.

Victory est d’ailleurs déjà sur scène lorsque j’entre dans le Trianon. L’actualité pour ce combo, c’est un album intitulé Gods Of Tomorrow paru en 2021. Album dont on dit le plus grand bien.  Mes potes Dédé, Thierry et Purplexed sont déjà prêts à affronter les riffs d’acier du gang teuton même si ceux-ci ne sont pas aussi « meurtriers » que ceux qui émanaient en d’autres temps d’un autre groupe allemand mondialement connu ayant pour nom Accept. Victory, j’ai juste un live en vinyle intitulé That’s Live et j’imagine que le line up a certainement bien changé depuis puisqu’à l’époque, au chant officiait le talentueux guitariste-chanteur Charlie Huhn qui, rappelons-le, avait fait ses premières armes avec Ted Nugent.

Aujourd’hui, le chanteur a pour nom Gianni Pontillo et force est d’avouer humblement qu’il a un certain coffre. Une voix puissante qui pourrait par moments lorgner vers un Ronnie Romero en grande forme. Le guitariste Mike Pesin (Herman Frank, Magistarium, Thomsen), le bassiste Malte Frederik Burkert (David Reece, ex-Exotoxis) et le batteur Mike Stein (ex-Ensamble) viennent compléter la formation qui propose çà et là des titres puissants mitonnés de hard rock traditionnel à la Whitesnake et à la Accept. C’est sûr qu’un passé glorieux, on ne peut le renier. Il faut d’ailleurs préciser qu’en 2011, Herman, le bien-nommé avait eu l’occasion de refaire un petit crochet par Solingen, fief de la bande à Wolf. « Loup, y es tu ? » avait-il demandé au blond guitariste aujourd’hui chauve. Celui-ci lui répondit tout de go : « Viens-là, mon Herman, on a encore des choses à se dire !!! » 🙂

Et ce seront 3 albums qui seront composés en sa compagnie ou plutôt qui feront état d’une certaine contribution et non des moindres : Blood Of The Nations, Stalingrad et Blind Rage.

Tout est brillant dans cette prestation solide qui dispose d’un son remarquable et d’un light show qui l’est tout autant. A revoir sans doute en headline.

A peine une demi-heure plus tard, Saxon, après l’intro inquiétante du nouvel album Carpe Diem, vient nous asséner le morceau-titre qui, dans sa version live, franchit parfaitement le cap de la scène. C’est parti pour une ferveur de la part du public qui ne sera pas sans discontinuer jusqu’à la fin du show. Et ce ne sont pas Sacrifice, Age Of Steam, Never Surrender et I’ve Got to Rock (To Stay Alive) qui vont altérer son enthousiasme. Biff chante bien, supporté par les deux six-cordistes vraiment excellents, l’emblématique Paul Quinn, le fidèle compagnon Doug Scarratt et le bassiste Nibbs Carter qui n’a de cesse de headbanguer de façon frénétique. J’imagine que si ce dernier s’adonne à ce type d’exercice chaque soir, je lui prévois pour sa retraite un torticolis chronique qui risque de l’ennuyer au quotidien. Bon, il est encore jeune, il n’a que 56 ans… 🙂

Revenons à Carpe Diem via un Dambusters particulièrement efficace. Un album qui semble être particulièrement à l’honneur dans cette setlist. Nous ferons les comptes en fin de review mais le ratio des nouveaux morceaux se trouve être assez élevé.

Retour sur cet album que je considère comme l’un des meilleurs des Anglais : Unleash The Best avec ce morceau épique intitulé The Thin Red Line proposé ici dans une très bonne version. J’eusse préféré Terminal Velocity bien plus percutant, je sais, je radote mais c’est pour moi le temps fort de cet opus. Je crois que je ne l’entendrai jamais en live. 🙁
Autant il fait un froid glacial à l’extérieur que dans la salle, il commence à faire chaud. En même temps, j’avais mis 4 épaisseurs 🙂 . La preuve en est que Biff est déjà en sueur surtout que notre homme, encore à son âge, se démène comme un beau diable. Il faut dire aussi que tout au long du concert, il porte cette épaisse redingote noire….. 😯

Alternant l’ancien et le nouveau répertoire, et c’est tout à leur honneur de se fendre d’un très bon Living On The Limit suivi d’un Dallas 1.pm, un morceau qui depuis la découverte de l’album Strong Arm Of The Law en 1980, m’a toujours enthousiasmé. Son rythme lancinant et pachydermique débouchant sur les trois détonations qui abattent JFK puis ce solo d’extraterrestre interprété initialement par Graham Oliver qui, hier soir, fut superbement effectué par le Doug. Grande interprétation de ce classique saxonnien.

Ca s’accélère aussi bien sur scène avec le redoutable Heavy Metal Thunder que dans la fosse puisque d’après ce que j’en ai compris, un type se plaint d’avoir été bousculé par son voisin, une crise de nerfs virant presque jusqu’à l’hystérie. Metalhead, morceau-titre du même nom, rappelle ensuite à notre bon souvenir à quel point, le groupe produisait d’excellentes choses en 1999. Lourd, incisif et tellurique : tels pourraient être les termes qui pourraient qualifier ce superbe titre.

Biff, visiblement pas émoussé pour un sou, nous demande ensuite de choisir entre Broken Heroes et The Eagle Has Landed. C’est ce dernier qui remporte la mise. Intro puissante et vrombissante à la basse reprise par la frappe………pachydermique de Nigel Glocker le batteur, le titre s’achève dans un déluge de décibels.

Promo oblige, c’est au tour de Black Is The Light d’être délivré dans une version surpuissante. Sympa mais pas essentiel et quand reviennent soudainement les classiques que sont And The Bands Played On (Biff s’employant en intro à lister les festivals du présent et du passé), et l’incontournable Wheels Of Steel.

Sortant brièvement de scène une première fois, le groupe revient aussitôt pour entamer l’un des meilleurs titres de l’excellent Carpe Diem à savoir The Pilgrimage appelé sans doute à franchir le cap de l’incontournable. Ensuite, on ne peut guère passer au travers de Strong Arm Of The Law enchaîné sans coup férir (inutile de combattre l’évidence, assurément vous perdriez à plats de couture) à Solid Ball Of Rock et 747 (Strangers In The Night) et ce, dans une turbulence de décibels sans être pour autant assourdissante.

Après une 2ème sortie de scène, nos compères s’attèlent à un Denim And Leather d’excellente facture pour terminer sur un Princess Of The Night réclamé haut et fort par le public. On ne pouvait pas finir mieux.

Alors, on pourra dire tout ce qu’on veut sur les concerts de Saxon du genre qu’ils se ressemblent tous depuis plus de 40 ans mais au moins quand on va les voir, on peut être assurés d’assister à un super show avec en plus 6 morceaux d’un nouvel album au demeurant excellent !!!!! La classe !!!!! …J’ai dit….. 🙂

Setlist:
1 Carpe Diem (Seize The Day)
2 Sacrifice
3 Age Of Steam
4 Never Surrender
5 I’ve Got To Rock (To Stay Alive)
6 Dambusters
7 The Thin Red Line
8 Living On The Limit
9 Dallas 1 PM
10 Heavy Metal Thunder
11 Metalhead
12 The Eagle Has Landed
13 Black Is The Night
14 And The Bands Played On
15 Wheels Of Steel

Rappel:
16 The Pilgrimage
17 Strong Arm Of The Law / Solid Ball Of Rock
18 747 (Strangers In The Night)
19 Denim And Leather
20 Princess Of The Night

Toutes les photos du concert sur cette page: saxon-solidballofrock.fr/concerts-2019/.

Et pourquoi pas?!?

Lorsque le Rock Fest a annoncé le nom de la tête d’affiche du samedi soir, quelques critiques (faciles) et autres moqueries n’ont pas tardé à fuser sur la toile. Le festival habitué à programmer des poids lourds tels que Deep Purple, Iron Maiden, Kiss, Aerosmith, Scorpions ou encore Ozzy Osbourne, Saxon pouvait il vraiment être une tête d’affiche et tenir la comparaison?? Bien que le groupe ait marqué de son emprunte l’histoire du heavy metal, il n’a jamais eu les moyens des groupes cités pour mobiliser les foules et se contente donc de salles de moyennes capacités. Et pourtant la réponse va vite tomber… elle sera nette et claire : Oui! Mille fois oui..

Les écrans diffusent une rétrospective photographique de la carrière de Saxon, puis la scène s’illumine, les premières notes de « Motorcycle Man » résonnent, les cinq guerriers sont prêts au combat, l’aigle surveille les opérations avec son regard rouge sang menaçant. « Battering Ram » enfonce les portes. Nibbs a déjà visité tous les recoins du château, Biff très en voix, mène la bataille d’une main de maître… Tout le peuple est derrière lui. Sur « Wheel Of Steel », les deux artificiers, Paul et Doug dégainent à tout va et atteignent leurs cibles à chaque fois. Le tout est soutenu par les tambours de Nigel qui frappe comme une mule… Le peuple est ravi des opérations. Du coup, Biff se retrouve sous une pluie d’offrandes, essentiellement des vestes… Il les marque de son sceau, Habillés pour l’hiver, nos cinq chevaliers attaquent avec un « Thunderbolt » dévastateur. Puis nous voilà propulsé 40 ans en arrière avec « Backs to The Wall »… cela tombe bien, cela fait 40 ans que Saxon nourrit ses adeptes avec des galettes royales. Il a aussi construit un château, mais de moindre taille que celui des années 85/86… Noyé sous les effets visuels, on ne le remarque presque pas 😆 …Nous avons une pensée pour Lemmy avec « They Played Rock And Roll », titre à la fois énergique et émouvant grâce aux images qui défilent en fond de scène. Pour le titre suivant, l’aigle vient se poser… Le château, le logo s’embrasent sur « Battalions Of Steel », c’est au festival de pyrotechnie… Petit retour pas déplaisant dans la première moitié des années 90 avec l’enchaînement de « Dogs Of War » et « Solid Ball Of Rock ». Et après… que des classiques, que du bonheur aussi 😆 (voir la setlist ci dessous)… Le groupe part en croisade et donne l’assaut final pour un rappel d’anthologie avec  « Crusader », « 747 (Strangers In The Night) » et « Princess Of The Night ». Saxon ressort grand vainqueur de cette bataille qui aura duré un peu plus d’une heure et demi et quitte le champ sous l’énorme ovation de la foule…

Après cette démonstration de force, tout le monde est d’accord pour dire qu’indiscutablement Saxon est une belle tête d’affiche, et devrait l’être sur bien plus de festival (notamment en France 😆 ). Quand on lui donne les moyens, pas grand monde peut rivaliser… Ce soir en tout cas, personne ne s’est plaint, n’a regretté qu’il n’y ait pas eu un autre groupe, plus « prestigieux »… L’interaction entre le groupe et le public était magique et c’est parfois/souvent cela qui manque à certains spectacles de grands noms trop millimétrés…

40 ans après le premier album, Saxon pète le feu et l’aigle vole plus haut que jamais…

Motorcycle Man
Battering Ram
Wheels Of Steel
Strong Arm Of The Law
Denim And Leather
Thunderbolt
Backs To The Wall
They Played Rock And Roll
The Eagle Has Landed
Battalions Of Steel
Dogs Of War
Solid Ball Of Rock
And The Bands Played On
To Hell And Back Again
Power And The Glory
Heavy Metal Thunder

Crusader
747 (Strangers In The Night)
Princess Of The Night

Et si pour une fois je faisais un compte rendu sérieux sans raconter les conneries d’avant/après concert… on parle de Saxon quand même, une légende vivante du Heavy Metal britannique, un des rares groupes de la NWOBHM qui se porte encore très bien, qui propose toujours de bons albums et dont la réputation scénique n’est plus à faire…

Toutes les photos du concert se trouvent sur cette page: 2018.10.12 BILBAO – SANTANA 27.

Alors pour une fois nous nous pointons devant la salle 50 minutes avant l’ouverture des portes. Il n’y a personne… Première fois que cela arrive: je suis le premier à entrer dans la salle et nous sommes également les premiers à être servis au bar 🙂 avant de rejoindre la barrière.

Raven débute son concert à 19h30 devant une salle correctement remplie mais pas encore blindée. Bénéficiant d’un très bon son (ce sera le cas pour tous les groupes) et de lights a forte dominance de bleu, Raven délivre un set énergique et barré comme à son habitude. Un an à peine après son dernier passage dans cette même salle en première partie de Dirkschneider, le groupe n’a aucun mal à se mettre le public dans sa poche. Les frères Gallagher toujours aussi déjantés usent de tous les clichés que certains trouveront totalement dépassés mais qui ne me gênent pas… Leur foi et leur enthousiasme sur scène me font penser à un groupe comme Anvil, Beaucoup d’énergie pour peu reconnaissance… Je sais : Franck l’a déjà écrit sur son CR du concert de Toulouse, mais c’est bien de le re-préciser car tout compte fait Anvil… c’est quand même bien 😆 . Raven commence donc son show avec « Destroy All Monsters »   tiré du dernier album en date « ExtermiNation ». Vu le peu de temps que va durer le concert, 30 minutes, le groupe nous enchaîne que des classiques à part un nouveau titre « Top Of The Mountain » extrait du prochain album studio dont la sortie est prévue pour le début de l’année 2019. John Gallagher annonce même qu’un album live est en préparation… Quant à Marc, il martyrise sa guitare tout au long du concert. Mike Heller (ex Fear Factory), qui remplace Joe Hasselvander depuis l’année dernière, fait son job derrière les fûts… C’est donc en 30 minutes que Raven aura réussi le pari de (très) bien chauffer la salle. Le groupe quitte la scène sous une belle ovation du public.

– Destroy All Monsters
– Hell Patrol
– All for One
– Hung, Drawn & Quartered
– Top of the Mountain (nouveau titre extrait du prochain album…)
– On and On

15 minutes après, c’est au tour de FM d’investir la scène… Comment faire une chronique d’un groupe dont le répertoire ne fait pas partie de votre univers musical préféré ??? C’est assez difficile… donc je n’en ferai pas 😆 … Non sérieusement, il n’y a rien à dire, c’est très pro, musicalement c’est bien foutu, ça joue bien… en plus le son est vraiment très bon . Tous les instruments sont bien mis en valeur. Steve Overland a une belle voix, il chante super bien… Ça respire la classe… trop classe même pour une soirée de heavy metal 😆 .
Voilà vous aurez compris, je ne suis pas trop fan de ce genre de musique même si certains artistes arrivent à me surprendre agréablement en musclant un peu leur set comme ce fut le cas au Bang Your Head Festival avec Foreigner ou encore Journey…
Donc même si j’imagine que le groupe ne change pas ou peu la setlist d’un concert à l’autre, je ne vais pas me risquer à copier celle d’un des concerts précédents

Et maintenant c’est au tour de Saxon… enfin !!!

La demi heure d’attente fut interminable. Alors que les premières notes « It’s a Long Way To The Top (if you Wanna Rock ‘n’ Roll) » retentissent, on sent une légère pression venue de l’arrière, la température monte. Le public se fait impatient. Ça y est ! Les musiciens arrivent sur l’intro « Olympus Rising ». A peine un petit coucou aux fans qu’ils démarrent avec un « Thunderbolt » survitaminé, le ton est donné. « Sacrifice » défonce tout avant que « Nosferatu » calme un peu le jeu avec son ambiance lourde limite « gothique ». Mais ‘l’accalmie’ sera de courte durée puisque le groupe remet les gaz à fond avec « Heavy Metal Thnder ». Biff est toujours au top. Sa voix ne montre aucun signe de faiblesse. Avec son charisme habituel et son jeu de scène, il n’a pas de mal à enthousiasmer le public. A 67 ans, je ne pense pas pouvoir secouer ma tête de la sorte 😆 . Je ne parle même pas de Nibbs Carter qui lui doit avoir des cervicales bioniques. Il est fou. Seuls Doug et Paul resteront plus « sages ». Paul s’essaiera à une avancée au delà des retours qui a failli mal tourner puisqu’il était à deux doigt de se casser la gueule en faisant demi tour pour rejoindre sa place… Les deux guitaristes sont très performants ce soir et Paul est en mode moins « freestyle » qu’à Toulouse ou alors cela s’entend moins 😆 . Comme d’habitude une veste à patch atterrie sur scène, Biff s’empresse de la mettre. Mais sur le titre suivant une pluie de veste s’abat a ses pieds. Du coup tous les musiciens se retrouvent habillés sauf Paul qui reste dans son coin 😆 .

Mais le top est que Biff signera toutes les vestes avec un marqueur avant de les rendre… Je ne vais pas revenir sur tous les titres joués ce soir (il suffira de lire la setlist en fin de CR). Mais on a eu droit à une chanson en plus non prévue sur la setlist : « 20.000Ft ». A noter aussi que le groupe a dû investir dans un nouveau magnéto puisque outre la voix de « Lemmy » que l’on entend sur « They Played Rock And Roll », on peut entendre maintenant la bande son qu’il y a au début du solo de « Dallas 1pm ». Je sais… ce n’est pas grand chose mais cela le fait 😆 . C’est au bout de 1h30 (la durée d’un concert complet pour pas mal d’artistes bien plus jeune) que le groupe se retire avant de revenir pour un final dantesque (cf setlist).

Après deux heures de concert, les membres de Saxon saluent longuement le public qui en redemande.

Gros succès ce soir devant une salle comble où l’on remarquera que pas mal de jeunes ont fait le déplacement pour assister à ce concert. Biff l’a également remarqué et saluera la présence au balcon d’un gamin de 8 ans qui a headbangué toute la soirée…

Biff a annoncé une tournée spéciale pour fêter les 40 ans discographique du groupe en 2019, Sûr que nous y serons…

Thunderbolt
Sacrifice
Nosferatu (The Vampires Waltz)
Motorcycle Man
Predator
Strong Arm Of The Law
Battering Ram
Power And The Glory
Solid Ball Of Rock
The Secret Of Flight
Dallas 1 PM
They Played Rock And Roll
And The Bands Played On
747 (Strangers In The Night)
20,000 Ft
Sons Of Odin
Crusader
Princess Of The Night

The Eagle Has Landed
Heavy Metal Thunder

Wheels Of Steel
Denim And Leather

Compte rendu signé FranckAndFurious (Franck sur le Forum).
Publié avec son aimable autorisation. Merci 😉
Toutes les vidéos sont sur Rockmeeting.

RAVEN – FM – SAXON – 09/10/2018 – Le Bikini Toulouse

Avant le week-end du festival le Very Prog Fest réunissant du très lourd, et ce sur deux jours, ils ont bien de la chance ces toulousains de bénéficier de telles affiches.
Alors, en tant que voisin, un nouvel effort de déplacement sera fait avec plaisir, mais pas sans moins un énième agacement envers nos programmateurs palois. Aussi, un ami basque encore plus courageux, récupérera au passage les amis palois, pour finir chez les amis toulousains, tout ça pour voir du british.

Horaire de l’apéro Toulousain – RAVEN

La soirée débutera par une bière, mais surtout par les doyens RAVEN.
Né en 1974, et dont le premier album parut en 1981, ce trio est considéré comme un précurseur d’un peu de tout ce qui touche au métal, entre du heavy et du speed, et est englobé dans la mouvance fourre-tout des nouvelles scènes de l’époque, la NWOBHM.
Complètement profane à leur carrière, c’est donc curieux que je m’apprête à découvrir un nom, que pourtant, mes yeux ont vu circuler tant de fois dans nos magazines préférés. Sa particularité se situera surtout dans le chant d’un des frères Gallagher. Alternant sa voix, ce sera dans ses aiguës que se portera l’attention. Mais si pour certains Glenn Hughes est considéré comme un « couineur », qu’auraient-ils bien pu en dire du chanteur-bassiste ? Si vos oreilles sont adeptes des André Matos, Mickael Kiske, ou King Diamond, en moins haut perché, vous aurez des chances de vous éclater. Si par contre, vous êtes davantage exigeants sur la pureté et la profondeur de l’aigu comme chez un Rob Halford, Ian Gillan, ou … un Glenn Hughes, … ou encore celui qui est pour moi, le maître en la matière, Geoff Tate, alors, vous chercherez un autre intérêt à ce concert.
L’énergie, le niveau instrumental, le jeu de basse sont à saluer au milieu de titres directs et bien heavy-métal. Toutefois, l’absence de réelles accroches mélodiques ou hymnesques rend ces 35 mn un peu longuettes.
Aussi, à l’instar des canadiens Anvil, je ne saurai s’il faut être gêner de constater qu’un groupe aux cinq décennies de labeur, fasse encore des premières parties de premières parties, ou s’il faut saluer la passion, le cœur à l’ouvrage, la fougue de ces irréductibles warriors du métal ? « Tristesse et Méga-Respect » pourrait être un bon titre d’un live Made In France. Heureusement, on se rassurera à penser que notre cher pays est un pays métal à part, et que le groupe bénéficie d’un meilleur accueil ailleurs. Ceci étant, à l’heure où la photocopieuse marche à plein, le groupe ayant une personnalité propre et si originale, il est intéressant de l’avoir vu une fois.

RAVEN list : aigu – médium – aigu – medium – aigu en choeur – aigu – aigu

– Destroy All Monsters
– Hell Patrol
– All for One
– Hung, Drawn & Quartered
– Top of the Mountain (nouveau titre extrait du prochain album…)
– On and On

Horaire de l’apéro Réunionais – FM

Grosse déception que l’annulation de Y&T que votre serviteur espérait enfin voir un jour. Mais agréable baume au cœur que son remplacement par FM, que votre serviteur espérait aussi voir un jour, ou plutôt une nuit. Alors, pour ma part, tant pis, si l’aor fera tâche dans cette soirée heavy métal, ce que je peux comprendre de la part des killers fans, je me transformerai en mode « festivaliers découverte à tous styles », avec un hip hip hourra pour cette présence de la bande au charismatique Steve Overland.
Car oui, oui et oui, cette voix est vraiment unique et séductrice. Lyrique et emplie de soul, Steve Overland est pour moi dans le genre, le troisième côté d’un triangle auprès des Mickaël Bolton et Steve Perry. Rien que pour ça, le set, sera réussi pour mes oreilles.
Toutefois, une légère double frustration m’habitera à la sortie de ce show. De sa discographie, je n’en apprécie que 60% : le groupe oscillant entre un aor trop pop et du hard fm davantage « guitareux », comprendre par là, davantage rock. D’ailleurs je préfère le projet The Ladder d’Overland, bien plus hard que le reste de sa carte de visite. C’est cette seconde face à laquelle je cède à la passion.
Live, l’aor me semble une musique davantage difficile à défendre que celle qui font immédiatement taper du pied ou secouer la tête dès les premiers instants, comme un Ac/Dc ou un Saxon. Pour bien l’apprécier, elle nécessite que le son soit bon, ce qui fut le cas ; et que les mélodies et l’énergie soient prenantes, ce qui fut ici que partiellement le cas. Le symbole à cette impression sera Crosstrown Train joué en mode bien plus cool, presque ballade rock (j’exagère), alors que la version studio fait cracher les riffs et autres solos, ici raccourcis probablement faute de temps de jeu.
La set-list fut principalement accès sur le dernier album, qui est plutôt très aor : clôturer le set par Killed by Love et ses « yeah yeah » insipides et qui est pour moi le plus mauvais titre de Atomic Generation, résume ma déception ; tout comme la présence du faux hits I Belong to the Night et son refrain qui fait plouf, ce qui heureusement n’est pas le cas de son riff clavier et couplet vocal ensorceleurs. Pourquoi, mais pourquoi ne pas avoir joué le tube fm et rock Follow Your Heart, ou un In It For The Money, voire les Fire and Rain et Big Brother du récent Heroes and Vilains, ou à la limite le Santanien Playing Tricks On Me, qui a défaut de secouer les têtes des métals-kids de la soirée, auraient fait bouger leur bassin ? Des titres aux riffs et refrains gagnants et plus adaptés à la soirée.
L’autre mauvais point provient de l’absence d’adaptation à la situation : FM vient en remplacement d’une affiche bien marquée heavy-métal. Aussi, on pourrait s’attendre de la part de musiciens professionnels, une capacité à s’adapter à cette situation et donc à orienter sa set-list sur les titres plus rock de sa discographie, et non à une promotion pure de leur dernier bébé. Le rock’n roll passe-partout Somedays I only Wanna Rock and roll du précédent album aurait été bienvenu auprès d’un They Played Rock and roll à venir, ou encore des classiques comme Burning My Heart Down, présent sur la tournée du printemps ? C’est bien que le groupe change sa set-list, mais ce n’est pas non plus comme s’il venait régulièrement par chez nous pour qu’on en soit déjà blasée. Heureusement , les heavy Wilside et All Or Nothing viendront rééquilibrer l’ensemble.
Alors, le fait de voir FM en France étant aussi rare qu’un concert de métal d’un classic band à Pau, atténuera ma légère déception-incompréhension, d’autant que la set-list aurait probablement ravi les amateurs d’aor popy. Mais ce soir, je ne suis pas convaincu qu’il y en ait eu beaucoup, même si la moitié de la salle, bondée pour la tête d’affiche, donnera un accueil chaleureux à ce groupe trop mésestimé et bien trop rare en dehors de la capitale.
Mais que ces grains de sable ne viennent pas vous tromper sur l’ambiance de ce set très agréable et qui mériterait d’être rallongé et revu dans des conditions faites pour le groupe. Car tout cela ne m’aura pas empêché de m’enthousiasmer à sa présence en province, à cette voix séductrice et aux classiques que sont les That’s Girl, Thought it Out, … tout comme un voisin de fosse qui se dandinera du début de la fin du show, ou un public qui répondra comme un seul homme au demande de main dans main rythmiques, les femmes concentrant, elles, leurs yeux pour le charmant chanteur. Mais bon sang qu’il y avait de la place pour faire encore mieux comme l’avait présagé l’opener Black Magic… et comme me le susurrera un die hard fan de heavy teuton qui n’aime pas le dernier Saxon !

FM list

– Black Magic
– I Belong to the Night
– Crosstown Train
– That Girl
– All or Nothing
– Wildside
– Bad Luck
– Tough It Out
– Killed by Love

Horaire de l’apéro Espagnol – SAXON

Après toute ces décennies et multiples passages au pays de la guerre de cent ans, y-a-t-il encore quelqu’un à qui un report des Crusader est utile ?
De plus, devoir écrire un report sur SAXON, alors que se tient à côté de vous le tenancier du forum français consacré au groupe, équivaut à se prendre pour Danton provoquant Robespierre.
Celui-ci de son regard inquisiteur, ne tardera pas à me signaler tel un maître à son stagiaire : « je t’écris la set-list » !
Pfff, ce manque de confiance ! ok, je n ‘ai pas une trentaine de concert à mon palmarès comme ce Peugeot 206 Man, ce ne sera que mon troisième. Mais avec ses quatre décennies de carrière, j’ai pu aussi combler mon retard. Et la set list de Saxon est le truc hyper simple à rédiger sachant que toutes les chansons se titrent ou contiennent un « quelque chose in the night » ou un « Creature of quelque chose » ou encore un « Princess of truc » et un « Thunder bidule ». Me prendrait-il pour un chroniqueur spécialisé Frontiers pour autant douter de mes connaissances Saxonnienne ? D’autant que la set-list sera encore plus simple à rédiger. Fier comme un Predator, me voici vous en lister les titres :

Intro
C’est du tout bon 1
C’est du tout bon 2
C’est du tout bon 3
Toulouse Fuck Paris ! Ça c’est hyper bon : marre que les parisiens vampirisent les concerts métal !
C’est du tout bon 4
C’est du tout bon 5
De l’eau ! J’veux de l’eau ( un titre « improvisé » par le groupe voyant le public assoiffé et auquel Biff enverra ses bouteilles de flottes) puis ça repart sur les titres suivant :
C’est du tout bon 7

C’est encore du tout bon 19
Huiles de style … toutes bonnes
C’est toujours du tout bon 21

Alors, bon, ça va chef ! On ne me la fait pas ! Tu me donneras un bon point pour t’avoir interroger sur le son et le jeu de Paul Quinn qui m’interpella quelque peu. En effet, était-ce notre positionnement dans la salle, ou un soir moins inspiré pour le guitariste, mais je ne retrouvais pas le côté incisif et lyrique de ses solos ; la tonalité semblait aussi peut-être un poil plus basse que  »d’habitude » ? Après un mini-brainstorming alentour, il semblerait effectivement qu’un petit on-ne-sait-quoi cloche sans forcement nuire à l’ensemble. Des spécialistes diront qu’il peut s’égarer parfois sur ses solos, d’autres diront qu’il a changé de guitare ou qu’il joue dans une autre gamme !? … comme nous sommes tous situés au même endroit, et non musiciens, probable que ce soit notre positionnement géographique par rapport aux enceintes qui nous troublent. Mais les plus tenaces diront que c’était un soir sans pour le guitariste ; bref, un détail peu significatif pour la qualité de la soirée. Si quelqu’un a la réponse, qu’il nous envoie un message.
Depuis le temps que Saxon nous fait, lui, l’honneur de venir fréquemment en Province, pour nous balancer ses hymnes irrésistibles, les quelques fils d’Odin qui ne l’ont toujours pas vu en concert, ne doivent plus manquer de respect à ignorer cette référence absolue du Hard-Rock, avec un incroyable Biff, toujours aussi enjoué et encore au summum de sa forme vocale à 67 ans, une voix impressionnante, le tout dans une aisance déconcertante ! Respect et Merci !

Si j’ai donc passé une très bonne soirée, et bien qu’il soit difficile de plaire à tout le monde, celle-ci aurait pu tout de même être optimisée : à 70% ravi donc ! Mais ravi quand même !

Horaire de fin de la soirée = horaire de l’apéro de 3ème mi-temps
Horaire de retour à Pau = horaire de l’apéro des Inuits

SAXON list :

– Olympus Rising
– Thunderbolt
– Sacrifice
– Nosferatu
– Motorcycle Man
– Predator
– Strong Arm Of The Law
– Battering Ram
– Power And The Glory
– Solid Ball Of Rock
– The Secret Of Flight
– Dallas 1pm
– They Played Rock ‘n’ Roll
– Petite blague qui aura bien fait rire les Toulousains 🙂 …
– And The Bands Played On
– 747 (Strangers in the Night)
– Sons Of Odin
– Crusader
– Princess Of The Night

– The Eagle Has Landed
– Heavy Metal Thunder

– Wheels Of Stell
– Denim & Leathe

Saxon Rockfest 2016 b01

Saxon – RockFest Barcelona – Badalona, le 02.07.2017.

Toutes les photos du concert sont sur cette page: https://www.saxon-solidballofrock.fr/concerts-2017/

Il est 1h40 du matin lorsque nos britanniques préférés débarquent sur scène. Ils sont les derniers à passer sur la mainstage…
Après les excellents concerts du BÖC, de Deep Purple et d’Alice Cooper, Saxon a la lourde tâche de maintenir les festivaliers éveillés et surtout éviter qu’ils ne désertent le site 😆 . Une fois n’est pas coutume, la bande à Biff décide de débuter le concert par « Crusader ». Finalement un très bon choix vu l’heure avancée.. Cela aura pour effet de mettre le public direct dans le bain. Le son est très bon et le jeu de lumières est imposant. L’organisation du Festival avait annoncé l’aigle et le château pour le concert de Saxon. Ce ne sera pas tout à fait le décor de 1985 (qui avait été ressorti en 2002 au Bang Your Head Festival) mais plutôt un chemin de ronde passant derrière la batterie et des marches de chaque côté de la scène pour y accéder… Pas de backdrop non plus, mais à la place, il y a un écran géant qui remplit tout le fond de la scène. Le logo du groupe et des animations sont projetés dessus. Bref le spectacle est de toute beauté, il y aura aussi un peu de pyrotechnie.

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Suit « Battering Ram et « Motorcycle Man »  qui défoncent tout sur leur passage. Biff & Co ont la bonne idée d’alterner les vieux titres et les plus récents. « Sacrifice » est toujours présent dans la setlist et on notera que le groupe a ressorti « Battalions Of Steel » et « Dogs Of War » pour cette tournée estivale. Saxon enchaîne les titres sans temps mort, quelques mots de Biff et c’est reparti. Seul « The Eagle Has Landed » calmera un peu le jeu, permettant ainsi à la foule de reprendre son souffle. Le Fucking pigeon descend et éclaire les premiers rangs. Le public espagnol est comme à son habitude, il est au top malgré la fatigue de la journée et les jambes lourdes, il répond de vive voix au sollicitations de Biff. Paul et Doug sont égaux à eux mêmes dans leurs attitudes, sobres et efficaces. Doug venant même à plusieurs reprises sur l’avancée centrale. Nibbs est toujours aussi secoué malgré l’heure tardive. Nigel, caché derrière sa batterie, fait le job sans faillir une seul seconde. Ce soir il n’y aura pas de rappel, pas de perte de temps. Saxon a décidé de jouer tous les titres d’un trait. Ce qui n’est pas plus mal. Le concert se termine donc par les incontournables « 747 (Strangers in the Night) », « Denim and Leather » et « Princess of the Night ». Les fans chantent à tue tête. C’est après 1h20 de concert intense que les membres du groupe viennent sur l’avancée de la scène pour saluer le public sous une énorme ovation. Saxon a tenu son pari, la foule ravie peut enfin quitter le site. Ce que nous faisons 😆 .

Setlist:

Crusader
Battering Ram
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Solid Ball of Rock
The Eagle Has Landed
Battalions of Steel
20,000 Ft
Dogs of War
Heavy Metal Thunder
Wheels of Steel
747 (Strangers in the Night)
Denim and Leather
Princess of the Night

Compte rendu signé FranckAndFurious (Franck sur le Forum).
Publié avec son aimable autorisation. Merci 😉

Voici l’extrait consacré au groupe de mon report Hellfest à paraitre bientôt sur rockmeeting.

20h – Saxon ***** A(r)mur(e) toujours
Qu’est ce qui ressemble plus à un autre concert de Saxon qu’un concert de Saxon, si ce n’est une set list changeante ? Le groupe n’a plus rien à prouver, et malgré leurs âges, comme DP, il vieillissent plutôt bien. Une vraie machine de guerre, efficace, qui adoube tous les chevaliers de la fosse. On ne peut que prendre plaisir à ce hard rock qui a acquis ses titres de noblesse. Biff est impérial et s’amuse avec le public.
Des seins nus de Steel Panther au manteau de Biff, le jeu du jour sera de savoir comment il peut supporter son manteau sous ce soleil de plomb ? Mais c’est vite oublier que Saxon a l’habitude de porter des armures. Blague à part, le Roi se versera une bouteille sur la tête, ainsi que sur celle de son bassiste, mais pas pour se rafraîchir, mais pour mieux headbanguer. Pensez donc ! Bref, le rôle d’un scribouillard est d’enjoliver la légende ne l’oubliez pas Wink. Mais avec Saxon, mon exagération est futile. Rock on !

Setlist:
Battering Ram
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Battalions of Steel
20,000 Ft
Dogs of War
Heavy Metal Thunder
747 (Strangers in the Night)
Crusader
Wheels of Steel
Denim and Leather
Princess of the Night

 

Toutes les photos du concert de Saxon : https://www.saxon-solidballofrock.fr/concerts-2016

Enfin le jour J, deux ans sans avoir vu Saxon (la dernière fois, ce fut le concert du Bataclan en novembre 2014)… c’est franchement long quand on n’y est pas habitué. Pour le coup nous sommes quatre à y aller, et là aussi c’est la première fois que nous sommes réunis depuis… je ne sais même plus depuis quand… Donc direction la Sala Santana 27 de Bilbao où je n’ai pas mis les pieds depuis octobre 2014, c’était pour le concert d’Edguy… Bref ça sent un peu formol tout ça 🙂 .
Nous prenons donc la route et franchement, on n’a pas vu le temps passer et pourtant on a eu droit à un bouchon provoqué par un accident sur l’autoroute et un fort ralentissement à l’entrée de Bilbao…
Nous arrivons avec 20 minutes d’avance sur l’horaire d’ouverture des portes. Il y a déjà une file d’attente, chose assez rare en Pays Basque… Nous faisons donc la queue et entrons assez rapidement dans la salle, Pas de fouille où si peu à l’entrée. Direction le bar puis nous nous positionnons pour assister au concert de ’77. J’avais déjà vu ce groupe en concert, c’était en première partie de Bullet. Les barcelonais ne m’avaient pas trop marqué… Du AC/DC ou Krokus, c’est selon 🙂 mais en nettement moins bien.
Voilà donc que les espagnols investissent la scène sous l’ovation de la foule compacte. La salle se remplira encore plus durant le concert de Girlschool. En l’espace de 40 minutes et 8 titres, le groupe aura bien chauffé la salle. On retiendra surtout l’énergie dégagée par les musiciens avec en tête le guitariste soliste qui ne tient pas en place, et des compositions, à défaut d’être originaux, taillées pour la scène. On notera un hommage à Lemmy avec une très bonne reprise de « The Hammer » et le final très glam avec « We Want More Rock And Roll ». Le public est conquis. Du coup je révise mon opinion sur ce groupe qui m’a agréablement surpris. Un premier bon point pour cette soirée.
Le temps de prendre une autre bière, c’est au tour de Girlschool… Malgré un set sympathique, l’ambiance retombe un peu. C’est vrai… les quatre filles n’ont pas le même age que les « jeunots » de ’77… Très statiques, elles envoient quand même la purée. Elles ont droit au même temps de jeu que ’77. 40 minutes et 10 titres. Le très heavy « I Spy » est dédié à Dio (Il chantait sur ce titre extrait de l’album « Legacy »). Un autre hommage, ce coup ci à Lemmy avec le titre « Take It Like A Band ». Le concert se termine avec les incontournables « Race With The Devil » et « Emergency ». Comme d’habitude Kim McAuliffe et Enid Willams se partagent le chant. J’ai une préférence pour cette dernière dont le chant est plus mélodieux… moins « punk ». A noter aussi que le son est très bon.
On passe un bon moment. Peut être pas le meilleur concert des écolières mais bien quand même.
Petite pause clope et retour dans la salle.
Voilà! Saxon fait comme tout le monde 🙂 , fini les longues intro, maintenant c’est « It’s a Long Way to the Top (If You Wanna Rock ‘n’ Roll) » d’AC/DC qui annonce le début du concert. Et hop !! Prends ça dans les dents : « Battering Ram  » défonce tout sur son passage. Gros son, light conséquent pour cette salle. Pas le temps de prendre son souffle, c’est au tour de « Heavy Metal Thunder » d’enfoncer le clou. Il fait chaud d’un coup et pourtant le fucking pigeon ne s’est pas encore allumé, pas de flamme non plus (heureusement 🙂 ). « Sacrifice » maintient le cap, Saxon est en grande forme. Nibbs Carter étant auprès de sa femme souffrante, c’est Gus Macricostas (ex-Battleroar et actuel Future Shock) qui assure l’intérim. Même s’il est moins remuant que Nibbs, il en impose quand même. Tout sourire, il n’hésite pas à traverser la scène régulièrement pour se retrouver à l’opposé de sa place… Biff est en grande voix, cela fait au moins 15 ans que je le dis, mais plus le temps passe plus sa voix est meilleure. Époustouflant.

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« Solid Ball Of Rock » calme un peu le jeu.. A défaut de pouvoir décoller (le plafond n’étant pas suffisamment haut), l’aigle s’illumine pendant « The Eagle has Landed ». Paul Quinn et Doug Scarratt illuminent aussi la soirée avec leurs solos d’une efficacité redoutable. Les deux compères sont nettement plus « expressifs » qu’à l’accoutumée.

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On aura droit à une version dantesque de « Broken Heroes » qui remporte un franc succès. Que dire de cette version survitaminée de « 20,000 Ft » ?? que Nigel Glockler martèle ses fûts comme un damné 🙂 . Définitivement THE Batteur of Saxon pour moi. Ce soir, il n’y aura pas de solos de guitares, ni de batteries, et c’est une bonne chose… Quoi de plus normal, en ce qui concerne Saxon, qu’un hommage à Lemmy?! « Ace Of Spades » fait l’unanimité, c’est vraiment une excellente reprise qui s’intègre bien au reste du répertoire. Promotion oblige du dernier DVD, « Let Me Feel Your Power » revient dans la setlist et se retrouve en premier rappel juste avant 747. Les musiciens quittent à nouveau la scène pour un court instant car le public chauffé à blanc est vraiment bruyant. Ce deuxième rappel constitué de « Crusader », « Denim & Leather » et de « Princess of the Night » achève superbement ce show déjà fantastique…
Nigel rejoint ses compères pour saluer longuement le public que je trouve ce soir particulièrement énorme. C’est souvent le cas en Espagne mais là quand même… On aura même droit à une petite bagarre devant nous, pour dire si c’était chaud 🙂 . Saxon quitte finalement la scène sous les notes de « Kingdom Of The Cross ». Excellent!!

Au final on aura passé une superbe soirée entre vieux potes, heureux de se retrouver ensemble après une longue « hibernation »..
Merci Saxon!!!!

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Setlist :
Battering Ram
Heavy Metal Thunder
Sacrifice
Solid Ball of Rock
Never Surrender
The Eagle Has Landed
Stand Up and Be Counted
The Devil’s Footprint
Strong Arm of the Law
Broken Heroes
Power and the Glory
Chasing the Bullet
20,000 Ft
Queen of Hearts
And the Bands Played On
Dallas 1 PM
Ace of Spades
(Motörhead cover)
Wheels of Steel

Encore:
Let Me Feel Your Power
747 (Strangers in the Night)

Encore 2:
Crusader
Denim and Leather
Princess of the Night

Compte rendu et photos : Philippe Debray.

« C’est un furieux Battering Ram qui ouvre le show. Puissant, pachydermique et percutant, ce morceau ne fait pas dans la dentelle Et ça continue avec un Heavy Metal Thunder, grand standard du groupe s’il en est, qui, lui aussi vous assomme en quelques minutes. Un fan envoie un drapeau français à Biff qui l’accroche au kit de Nigel Glocker déjà bien… ». Lire l’article dans son intégralité.

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Il est 9H00 du mat’ lorsque nous (Vomito et moi même) quittons Bayonne pour rejoindre la Capitale ou plus précisément Montreuil où nous avons rendez vous chez Truc. Nous mettrons à peine 7H00 pour avaler les 770 bornes sans affoler les radars 🙂 .. Nous n’avons rencontré aucun problème sur le periph de Bordeaux. Nous faisons une courte pause histoire de se dégourdir les jambes. Puis reprenons la route. Par chance la circulation sur le périph de Paris est plutôt fluide. Ce qui fait que nous arrivons avec une heure d’avance sur l’horaire initial prévu par le gps. Truc rentre du boulot, nous fait découvrir la propriété et nous montre notre lit de ce soir. Après quelques minutes de discussions, nous prenons le métro pour arriver au Bataclan avec plus d’1H00 d’avance sur l’ouverture des portes prévue à 18H45. Nous achetons des casse-dalles. Puis squattons dans un bar. Il y a déjà du monde dans la file d’attente. Il paraît même que certains sont arrivés à 13H00. Bref…
Deux mousses plus tard, nous entrons dans le Bataclan et nous prenons place juste derrière la table de mixage sous le balcon. L’endroit est surélevé par rapport à la fosse d’où une excellente vision générale de la scène et de la salle. C’était la première fois que je venais au Bataclan et finalement cette salle est sympa, un seul bémol quand mëme: une scène trop basse  (à mon gout) . Par contre je n’ai pas testé le bar 🙂 .
Il est 19H20 lorsque les américains de Halcyon Way montent sur scène. Le son n’est pas terrible et le groupe pratique un heavy metal progressif qui ne me touche absolument pas. J’ai passé l’age d’être impressionné par des compos alambiquées ou par la virtuosité des musiciens. Bref pas la peine de tourner autour du pot, je me fait chié. Alors que le Bataclan se remplit doucement mais sûrement, je profite pour faire un tour au stand merchandising puis reviens pour le début du concert de Skid Row. La pression monte lorsque « Blitzkrieg Bop »  sort des enceintes… Ne possédant que les deux premiers albums et le ep de reprises, je pensais être largué… et bien non 🙂 . Je n’ai pas reconnu de suite « Slave To The Grind », sûrement la faute au chant très diffèrent de celui de Sebastian Bach. En effet, le chanteur actuel a une voix bien plus grave, certains diront même qu’il n’a pas de voix 🙂 . Le concert se passe plutôt bien, le seul reproche que je ferai est l’utilisation « très bizarre » (par moment) de l’écho sur la voix… peut être pour masquer le manque de puissance de celle ci?!?. A part cela, c’est pro, carré et millimétré. Les titres qui remportent le plus de succès sont « Slave To The Grind », la reprise des Ramones « Psycho Therapy », « Monkey Business » et bien entendu « Youth Gone Wild ». Le groupe a la patate tout comme le public. C’est une bonne mise en bouche…

Setlist :
Slave to the Grind
Piece of Me
Let’s Go
Big Guns
18 and Life
Thick Is the Skin
Psycho Therapy (Ramones cover)
Monkey Business
We Are the Damned
Youth Gone Wild

La salle est désormais pleine comme un œuf. Alors que l’on patiente gentiment avec comme fond sonore du Led Zep, Judas, Bad Co etc, le son augmente d’un coup et l’on entend « It’s A Long Way To The top » d’AC/DC. L’ambiance monte d’un cran… Il est 21H21 lorsque les motos passent dans les enceintes suivis des premières notes de « Motorcycle Man »: Grosse ovation. Cela arrache la gueule d’entrée. Biff foire complètement son coup de sifflet mais ce n’est pas grave 🙂 . La tension ne retombe pas avec le heavy « Sacrifice » suivi de près par l’excellent « Power And The Glory ». Les membres de Saxon sont en pleine forme. Biff est en voix (comme d’hab’), Nibbs est le fou furieux du groupe, il ne tient toujours pas en place et prend des grands bols de CO2 en plaçant sa tête au dessus des canons à fumée 🙂 . Et oui, il y a du avoir une promotion sur les bouteilles de CO2 car on a droit aux colonnes de fumée à la fin de chaque titre. Les deux guitaristes sont bien en places et très concentrés. Paul Quinn se permet une folie en piquant la place de Nibbs à l’autre bout de la scène 🙂 . Et que dire du jeu de Nigel… ce type est définitivement LE batteur de Saxon. Aucune faille dans son jeu et toujours souriant. Après « Solid Ball Of Rock », Biff présente le titre suivant, un titre de 1994 (si j’ai bien compris) : « Lionheart »
🙂 … Il s’est juste planté de 10 ans… L’ambiance retombe un peu à part chez les petits jeunes qui ont l’air d’avoir plus apprécié cet album que les vieux comme moi… En ce qui me concerne, le titre suivant « Strong Arm Of The Law » remet les pendules à l’heure. C’est au tour de « I’ve To Rock » qui ce soir ne me convainc pas. J’ai trouvé Biff un peu juste et j’ai l’impression que le groupe l’a expédié vite fait, un peu bâclé quoi. Enfin, c’est mon ressenti. Biff nous parle du Monsters Of rock Festival 1980 avant d’attaquer « And the Bands Played On ». Enorme. La triplette « Frozen Rainbow / Heavy Metal Thunder / Suzie Hold On » passe comme une lettre à la poste. C’est au tour de « Valley of the Kings », une chanson que j’aime bien mais qui là, perdue au milieu de tous ces classiques, fait tâche (surtout avec ses bandes pré enregistrées). Heureusement suit une superbe version de « The Eagle Has Landed ». La fin du concert sera ultra classique avec « Crusader », « Princess Of The Night » puis en rappel « Wheels Of Steel » et « Denim And Leather ». Il est 23H10 lorsque Saxon se retire sous une ovation bien méritée. Pas mal de monde se rue au stand merchandising… Ce fut pour moi un très bon concert de Saxon, un de plus 🙂 . Mon seul regret est au niveau de la setlist… j’aurai préféré entendre à la place de « Lionheart », « Valley Of The Kings » et « Forever Free » des titres comme « Devil Rides Out » (Innocence Is No Excuse), « The Preacher » ou  « The Thin Red Line »(tout deux extraits de « Unleash The Beast »), joués sur certaines dates précédentes…. Voilà, nous reprenons le métro pour rejoindre la demeure de Truc.
Ps : Encore merci à Truc pour l’accueil et la très bonne soirée 😉 .

Setlist:

Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Solid Ball of Rock
Lionheart
Strong Arm of the Law
I’ve Got to Rock (To Stay Alive)
And the Bands Played On
Frozen Rainbow
Heavy Metal Thunder
Suzie Hold On
Valley of the Kings
The Eagle Has Landed
To Hell and Back Again
747 (Strangers in the Night)
Forever Free
Crusader
Princess of the Night

Encore:
Wheels of Steel
Denim and Leather

Toutes les photos du concert sur cette page.

Il est 21h05, lorsque que les premières notes de « Procession » retentissent, Biff & co arrivent sur scène sous l’ovation du public. « Sacrifice » est un bon titre pour débuter les concerts, le groupe interprétera 4 extraits de sa dernière livraison, ce qui n’est pas mal (surtout dans le cadre d’un fest). Ces nouveaux titres passent comme une lettre à la poste… mention spéciale tout de même à l’excellent « Stand Up And Fight ». Biff avait promis le full show pour le Bang Your Head Festival… On y a eu droit : La batterie qui décolle, à la manière de celle de Kiss, pendant le solo de Nigel Glockler. Les effets pyrotechniques et le fuckin’ pigeon… D’ailleurs au sujet du piaf là, je vais faire comme les fans de Kiss qui rouspétaient de ne pas avoir eu l’araignée au complet au Hellfest, bin là le piaf, il ne volait pas comme il a pu le faire par le passé. Il est resté figé comme un con devant le backdrop, au dessus de Nigel. Lamentable 🙂 Bon, a mon avis ce n’est pas une histoire de poids 🙂 mais plutôt de disposition de l’éclairage de la scène… Sinon à part ça, c’était parfait. Groupe en forme, Nibbs est toujours aussi taré, Paul est souriant et envoie nettement moins de pains qu’en 2011, Doug assure comme d’habitude, Nigel est définitivement LE batteur de Saxon et Biff est égal à lui même. Il endosse une veste, jetée par un fan, uniquement recouvert de patchs de Saxon (il le lui rendra en fin de concert). On a eu droit à Dallas 1pm… p*tain que je l’adore celle là… Et pour finir le rappel de la mort, je vous le laisse découvrir dans la setlist. Après un peu plus d’1h45, les musiciens se retirent sous les acclamations de la foule.

Voilà la journée se termine de fort belle manière. Nous regagnons nos véhicules pour rentrer à l’hôtel…

Setlist:

Procession
Sacrifice
Wheels of Terror
Power and the Glory
Heavy Metal Thunder
Motorcycle Man
I’ve Got to Rock (To Stay Alive)
To Hell and Back Again
Night of the Wolf
The Eagle Has Landed
Conquistador
Drum Solo
(Nigel Glockler)
Solid Ball of Rock
Stand Up and Fight
Dallas 1 PM
And the Bands Played On
747 (Strangers in the Night)
Wheels of Steel

Encore:

Crusader
Strong Arm of the Law
Denim and Leather
Princess of the Night